lundi 5 décembre 2011

Hibernation Masculine







Tu cesse d’écrire, Aymen, ou quoi ?!!


Pas forcément, mais je me suis évadé pour un moment ; je suis allé au pays des vrais personnes qui compte et pour ceux que je compte. Même mon patron m’a motivé de le faire. Il a pris en charge tout les frais ; il est branché sur toi, mon blog, en plus il est avec moi la plupart du temps. Donc il est loin de ne pas savoir ce que j’en ai besoin. J’ai pris le train Samedi a 13h, une route rectiligne pour 2h ; tu sais combien j’adore les routes rectiligne donc le voyage c’est déjà un plaisir. Au cours de la route j’ai pensé un peut a mon dernier article qui ne manque pas de cruauté certes, mais qu’il ne viens pas du néant quand même. Pour un moment j’ai penser que je vais donner l’air d’un pleurnichard de rénovant, avec mes phrases, mes phrase sans sens, mes phrases sans bras, sans doigts, Mes phrase qui se cherche un coin une marge pour s'y détendre, mes phrases en manque de prétexte, se détournent de moi, tourne sur elle-même, mes phrases ne m'appartiens plus, me pisse dessus, faisons leurs valises et sortent, toutes nues, vers l'inconnu. Ça aurais était moins intensif si j’ai essayé de trouver autre occupation appart des nuits dans ma chambre. Car dans ma chambre, c'est des notes qui gonflent le ventre de mes guitares
Lorsque les mots n'arrivent plus à s'enfuir du fond du tiroir. Dans ma chambre, c'est des silences sonores accrochés sur les murs quand mes claviers s'endorme dedans leurs murmures. Dans ma chambre, c'est un grand lit où s'accouple la souffrance quand l'espoir enfin déshabille sa désespérance. Dans ma chambre, c'est le temps qui danse sa mort et sont éternelle survie.
L'instant se compense du début de l’oublie.


Et qu’est ce que ce voyage t’a changé ?


Rien d’aussi remarquable ; je n’avais pas l’intention de changer quelque chose mais j’ai voulu avoir un peut la tête ailleurs pour quelques instants. C’était une soirée partiellement a la demande, de ma part surtout : des bougies allumées partout dans la maison, une guitare qui joue la prostitution entre nous, un froid humide de Londres. On était 6, un ambiance plutôt familaile, en cas ou les bougies te donne une intention plus au moins érotique. Ça fait un bon moment que j’ai pas coupé la parole de quelqu’un, que j’ai pas insulté une, suivi d’un fou rire innocent. J’ai manqué la foule. 9 heures entières de compagnie et puis c’est déjà 3h : il est temps de dormir. Je fait l’accroupi dans mon lit, je comprend pas pourquoi je garde toujours ce sourire en visage même en pleine obscurité. Et puis...C'est le rêve qui se déclanche...

…j’étais chez moi, tout parait normal au début, Ce qui a était remarquable c’était peut être la foule. Y’a plein de personnes de la famille extensible. Ça je l’ai pas trouvé tellement bizarre aussi surtout que les derniers années notre maison est celle qui rassemble la famille plus que les maisons d’oncle et tout. Au milieu de couloir, je me suis retourné vers la porte de la maison, je remarque qu’il y’a deux palmiers creusés devant la maison. Deux palmiers bourrés qui font la dance du ventre au petit vent léger de mon cartier. J’ai gardé un petit moment mes yeux sur l’entrée de la maison….et elle vien d’entrer !! que fait-elle ici ? Je me suis demandé au début, puis je me suis retourné vers ma sœur et le posant la même question. Elle ne me répond pas, elle me regarde même pas. Elle m’a même ignoré pour qu’elle lui jette un petit sourire et allant la prendre dans ses bras avec une ambiance dont  je commence a en douter. En plus que fait ses parent, son frère, sa sœur, sa tante accompagné de ses deux enfants mignons et sa grand mère que je la connais pas mais elle ne peut être que sa grand mère ? Qu’est ce qui c’est entrain de se passer ? Elle reprend ses pats vers le milieu de la maison. Elle se dirige vers moi, je lui ai jeté un sourire mais elle ne m’a rien rendu. Elle se dirige vers moi mais elle donne pas l’air de ralentir. Elle s’approche…s’approche…je me suis trouvé obligé de lui céder le passage avant qu’elle me percute. Pourquoi elle m’ignore elle aussi. Elle se dirige vers le cours de notre maison, s’installe sur une chaise blanche en plastique, comme toutes les chaises dispersées dans le cours d’ailleurs. Que se passe-t-il ? Maman..Répond moi ! Tante…s’il te plait ! Cousin…donne moi une explication ! Pourquoi tout le monde m’ignore ? Pourquoi je me sens perdu dans ma propre maison ? Pourquoi je me sens invisible ? Ou suis-je ? Ou suis-je ?
Je me suis pris un coin pour la surveiller. Y’a quelque chose qui a changé en elle. Elle est plus fantastique qu’avant,  plus brillante qu’avant, plus sage, plus forte, plus mure, le visage plus éclairé, les lèvres plus vives, plus rosis, tout comme ses habilles, cette combinaison de noir et rose que je le trouve familière. Elle n’a même pas resté 10 minutes sans rien faire d’aussi remarquable appart avoir le champs de vision fixé sur quelque chose que j’ai pas pu le savoir. Et puis elle se lève, sa compagnie elle aussi, se dirige vers la sortie, sur la même ligne sur laquelle elle est entrée. J’ai essayé de la pourchasser désespéramment, je viens par derrière, je dépose ma tête du coté droite de sa tête, je lui parle, coté droite, puis coté gauche, puis droite. En sortant de la porte, elle vient de percuter son épaule mais ça n’a lui a pas fait du mal, elle l’a percuté malgré que je l’ai prévenu de faire attention. Arrivant a la sortie, y’a les deux palmiers sveltes qui dansent encore. Elle a profité de ce moment d’admiration pour qu’elle s’installe en premier dans une voiture grise, attendant le reste de sa compagnie qui prend leur temps pour se disperser dans deux voiture…Et elle est partie…

…Il est 5h36, je me réveille, comme si j’ai dormi une éternité, j’ai plus de sommeil malgré que je n’ai même pas arrivé a atteindre les 3 heures. J’ai pris ma couette, je me suis installé au salon sur une fauteuil en cuir, j’ai terminé ce qui reste du chips sur la table, une dose et demi de jus de pomme. Il fait tellement froid, pour me réchauffer j’ai remarqué que tout les bougies dispersés dans la maison se sont achevé sauf une, elle est au bout de son souffle, cette fois elle danse, tout comme les deux palmiers sveltes de mon rêve, mais cette fois c’est plus rapide. Alors j’ai posé la tête sur le fauteuil admirant cette bougie, qui me réchauffe de loin, je ne cesse pas de fixer mon regard sur sa flamme, même si ça deviens de plus en plus flou…flou…flou…Et soudainement…Il est 10h du matin...Je me re-réveille..!


Et donc, que sont elles tes attentes, apres un tel reve énigme ?


Des attentes je n'en ai plus. J'ai tout laissé sur le sable fin des premiers moments où les rires était libre de voler...Même les larmes sentaient moins l'ego, des larmes fraîches comme l'enfance...Face à l'impossible retour au pays, rien ne vaut la contrainte...L'attente.

Je ne pouvais pas accepter de finir mon corps en éclats de verre. Il fallait mourir tout en restant intacte, sans fissures, sans trop me défiguré, et là fut la révélation: Vouloir la mort à force d'aimer une certaine conception de la vie qui ne vient pas. Là je me suis révélé. A cet instant précis j'ai su que tu portais mon morceau de terre, la terre que je me suis promis de trouver. Là, j'ai dressé mon drapeau flottant, blanc comme l'enfance. Courir n'avait plus de sens, la peur avait changé de couleur, moins sombre, moins glacial, moins sauvage... La sérénité.


Aymen, N'as tu jamais cherché une terre de substitution ?


- Avec les années, du recul, et un sens aigu de l'orientation, je peux l'avouer, j'ai tourné en rond pendant un certain temps. J'ai cru trouver dans l'amour des autres quelques poignées de terre suffisante pour y dresser mon drapeau... mais à chaque fois le mirage me réveille. J'ai couru à contre souffle, à contre-courant surtout... J'ai couru à perdre les genoux.
 L'amour et une terre sans contours, trop vague ou trop dense pour s'y trouver un chez soi. L'amour est fait pour y croire même si tu ne crois plus à l’être humain. C'est le cas pour moi et les preuves ne cessent pas de faire la queue a mon existence. Il est temps pour trouver une terre de substitution ? J’avoue que par mon envie et mon principe d’indépendance, j’en ai besoin. Mais une substitution ? Non, car si la substitution fait parti de mes stratégies, j’aurais déjà une terre au moins, déjà prête a l’exploit. On vien d’avouer qu’ils ont même essayer de me remplacer or qu’ils n’ont pas pu. C’est le geste qui compte en premier lieu. En plus je suis pas obligé de suivre un courant et faire de même..Je me contente d’avouer que je suis maudit, et celle malédiction est vraiment affreuse qu’elle ne cesse pas de me laisser tranquille. Elle s’amuse a creuser des bestioles du néant, dans la terre que j’ai choisis. Et la terre ne peut pas cesser de faire son role depuis que le monde est créé, celui de faire pousser spontanément tout ce qui peut pousser.  « Je ne suis pas responsable, je joue mon rôle dans cette vie » …dit elle...la terre...!




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