lundi 19 décembre 2011

Introduction à La Pensée Complexe







Nous demandons légitimement à la pensée qu'elle dissipe les brouillards et les obscurités,qu'elle mette de l'ordre et de la clarté dans le réel, qu'elle révèle les lois qui le gouvernent. Le mot de complexité, lui, ne peut qu'exprimer notre embarras, notre confusion, notre incapacité de définir de façon simple, de nommer de façon claire, de mettre de l'ordre dans nos idées. 


Aussi la connaissance scientifique fut longtemps et demeure encore souvent conçue comme ayant pour mission de dissiper l'apparente complexité des phénomènes afin de révéler l'ordre simple auquel ils obéissent. Mais s'il apparaît que les modes simplificateurs de connaissance mutilent plus qu'ils n'expriment les réalités ou les phénomènes dont ils rendent compte, s'il devient évident qu'ils produisent plus d'aveuglement que d'élucidation, alors surgit le problème : comment envisager la complexité de façon non simplifiante ?


Sa définition première ne peut fournir aucune élucidation : est complexe ce qui ne peut se résumer en un maître mot, ce qui ne peut se ramener a une loi, ce qui ne peut se réduire à 
une idée simple. Autrement dit, le complexe ne peut se résumer dans le mot de complexité, se ramener à une loi de complexité, se réduire à l'idée de complexité. La complexité ne saurait être quelque chose qui se définirait de façon simple et prendrait la place de la simplicité. 


La nécessité de la pensée complexe ne peut s'imposer que progressivement au cours d'un cheminement où apparaîtraient tout d'abord les limites, les insuffisances et les carences de la pensée simplifiante, puis les conditions dans lesquelles nous ne pouvons éluder le défi du complexe.


Il faudra ensuite se demander s'il y a des complexités différentes les unes des autres et si l'on peut lier ensemble ces complexités en un complexe des complexes. Il faudra 
enfin voir s'il est un mode de pensée, ou une méthode capable de relever le défi de la complexité. Il ne s'agira pas de reprendre l'ambition de la pensée simple qui était de contrôler et de maîtriser le réel. Il s'agit de s'exercer à une pensée capable de traiter avec le réel, de dialoguer avec lui, de négocier avec lui.


Il faudra dissiper deux illusions qui détournent les esprits du problème de la pensée complexe. La première est de croire que la complexité conduit à l'élimination de la simplicité. La 
complexité apparaît certes là où la pensée simplifiante défaille, mais elle intègre en elle tout ce qui met de l'ordre, de la clarté, de la distinction, de la précision dans la connaissance. 
Alors que la pensée simplifiante désintègre la complexité du réel, la pensée complexe intègre le plus possible les modes simplifiants de penser, mais refuse les conséquences mutilantes, réductrices, unidimensionnalisantes et finalement aveuglantes d'une simplification qui se prend pour le reflet de ce qu'à y a de réel dans la réalité…


La seconde illusion est de confondre complexité et complétude. Certes, l'ambition de la pensée complexe est de rendre compte des articulations entre des domaines disciplinaires qui sont brisés par la pensée disjonctive  (qui est un des aspects majeurs de la pensée simplifiante) ; celle-ci isole ce qu'elle sépare, et occulte tout ce qui relie, interagit, interfère. 


Dans ce sens la pensée complexe aspire à la connaissance multidimensionnelle. Mais elle sait au départ que la connaissance complète est impossible: un des axiomes de la complexité est l'impossibilité, même en théorie, d'une omniscience.


…Elle comporte la reconnaissance d'un principe d'incomplétude et d'incertitude.  Mais elle porte aussi en son principe la reconnaissance des liens entre les entités que notre pensée doit nécessairement distinguer, 
mais non isoler les unes des autres.  


Pascal avait justement posé que toutes choses sont « causées et causantes, aidées et aidantes, médiates et immédiates, et que toutes (s'entretiennent) par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes". Aussi la pensée complexe est animée par une tension permanente entre l'aspiration à un savoir non parcellaire, non cloisonné, non réducteur, et la reconnaissance de l'inachèvement et de l'incomplétude de 
toute connaissance.






Introduction à La Pensée Complexe [Edgar Morin]

lundi 5 décembre 2011

Hibernation Masculine







Tu cesse d’écrire, Aymen, ou quoi ?!!


Pas forcément, mais je me suis évadé pour un moment ; je suis allé au pays des vrais personnes qui compte et pour ceux que je compte. Même mon patron m’a motivé de le faire. Il a pris en charge tout les frais ; il est branché sur toi, mon blog, en plus il est avec moi la plupart du temps. Donc il est loin de ne pas savoir ce que j’en ai besoin. J’ai pris le train Samedi a 13h, une route rectiligne pour 2h ; tu sais combien j’adore les routes rectiligne donc le voyage c’est déjà un plaisir. Au cours de la route j’ai pensé un peut a mon dernier article qui ne manque pas de cruauté certes, mais qu’il ne viens pas du néant quand même. Pour un moment j’ai penser que je vais donner l’air d’un pleurnichard de rénovant, avec mes phrases, mes phrase sans sens, mes phrases sans bras, sans doigts, Mes phrase qui se cherche un coin une marge pour s'y détendre, mes phrases en manque de prétexte, se détournent de moi, tourne sur elle-même, mes phrases ne m'appartiens plus, me pisse dessus, faisons leurs valises et sortent, toutes nues, vers l'inconnu. Ça aurais était moins intensif si j’ai essayé de trouver autre occupation appart des nuits dans ma chambre. Car dans ma chambre, c'est des notes qui gonflent le ventre de mes guitares
Lorsque les mots n'arrivent plus à s'enfuir du fond du tiroir. Dans ma chambre, c'est des silences sonores accrochés sur les murs quand mes claviers s'endorme dedans leurs murmures. Dans ma chambre, c'est un grand lit où s'accouple la souffrance quand l'espoir enfin déshabille sa désespérance. Dans ma chambre, c'est le temps qui danse sa mort et sont éternelle survie.
L'instant se compense du début de l’oublie.


Et qu’est ce que ce voyage t’a changé ?


Rien d’aussi remarquable ; je n’avais pas l’intention de changer quelque chose mais j’ai voulu avoir un peut la tête ailleurs pour quelques instants. C’était une soirée partiellement a la demande, de ma part surtout : des bougies allumées partout dans la maison, une guitare qui joue la prostitution entre nous, un froid humide de Londres. On était 6, un ambiance plutôt familaile, en cas ou les bougies te donne une intention plus au moins érotique. Ça fait un bon moment que j’ai pas coupé la parole de quelqu’un, que j’ai pas insulté une, suivi d’un fou rire innocent. J’ai manqué la foule. 9 heures entières de compagnie et puis c’est déjà 3h : il est temps de dormir. Je fait l’accroupi dans mon lit, je comprend pas pourquoi je garde toujours ce sourire en visage même en pleine obscurité. Et puis...C'est le rêve qui se déclanche...

…j’étais chez moi, tout parait normal au début, Ce qui a était remarquable c’était peut être la foule. Y’a plein de personnes de la famille extensible. Ça je l’ai pas trouvé tellement bizarre aussi surtout que les derniers années notre maison est celle qui rassemble la famille plus que les maisons d’oncle et tout. Au milieu de couloir, je me suis retourné vers la porte de la maison, je remarque qu’il y’a deux palmiers creusés devant la maison. Deux palmiers bourrés qui font la dance du ventre au petit vent léger de mon cartier. J’ai gardé un petit moment mes yeux sur l’entrée de la maison….et elle vien d’entrer !! que fait-elle ici ? Je me suis demandé au début, puis je me suis retourné vers ma sœur et le posant la même question. Elle ne me répond pas, elle me regarde même pas. Elle m’a même ignoré pour qu’elle lui jette un petit sourire et allant la prendre dans ses bras avec une ambiance dont  je commence a en douter. En plus que fait ses parent, son frère, sa sœur, sa tante accompagné de ses deux enfants mignons et sa grand mère que je la connais pas mais elle ne peut être que sa grand mère ? Qu’est ce qui c’est entrain de se passer ? Elle reprend ses pats vers le milieu de la maison. Elle se dirige vers moi, je lui ai jeté un sourire mais elle ne m’a rien rendu. Elle se dirige vers moi mais elle donne pas l’air de ralentir. Elle s’approche…s’approche…je me suis trouvé obligé de lui céder le passage avant qu’elle me percute. Pourquoi elle m’ignore elle aussi. Elle se dirige vers le cours de notre maison, s’installe sur une chaise blanche en plastique, comme toutes les chaises dispersées dans le cours d’ailleurs. Que se passe-t-il ? Maman..Répond moi ! Tante…s’il te plait ! Cousin…donne moi une explication ! Pourquoi tout le monde m’ignore ? Pourquoi je me sens perdu dans ma propre maison ? Pourquoi je me sens invisible ? Ou suis-je ? Ou suis-je ?
Je me suis pris un coin pour la surveiller. Y’a quelque chose qui a changé en elle. Elle est plus fantastique qu’avant,  plus brillante qu’avant, plus sage, plus forte, plus mure, le visage plus éclairé, les lèvres plus vives, plus rosis, tout comme ses habilles, cette combinaison de noir et rose que je le trouve familière. Elle n’a même pas resté 10 minutes sans rien faire d’aussi remarquable appart avoir le champs de vision fixé sur quelque chose que j’ai pas pu le savoir. Et puis elle se lève, sa compagnie elle aussi, se dirige vers la sortie, sur la même ligne sur laquelle elle est entrée. J’ai essayé de la pourchasser désespéramment, je viens par derrière, je dépose ma tête du coté droite de sa tête, je lui parle, coté droite, puis coté gauche, puis droite. En sortant de la porte, elle vient de percuter son épaule mais ça n’a lui a pas fait du mal, elle l’a percuté malgré que je l’ai prévenu de faire attention. Arrivant a la sortie, y’a les deux palmiers sveltes qui dansent encore. Elle a profité de ce moment d’admiration pour qu’elle s’installe en premier dans une voiture grise, attendant le reste de sa compagnie qui prend leur temps pour se disperser dans deux voiture…Et elle est partie…

…Il est 5h36, je me réveille, comme si j’ai dormi une éternité, j’ai plus de sommeil malgré que je n’ai même pas arrivé a atteindre les 3 heures. J’ai pris ma couette, je me suis installé au salon sur une fauteuil en cuir, j’ai terminé ce qui reste du chips sur la table, une dose et demi de jus de pomme. Il fait tellement froid, pour me réchauffer j’ai remarqué que tout les bougies dispersés dans la maison se sont achevé sauf une, elle est au bout de son souffle, cette fois elle danse, tout comme les deux palmiers sveltes de mon rêve, mais cette fois c’est plus rapide. Alors j’ai posé la tête sur le fauteuil admirant cette bougie, qui me réchauffe de loin, je ne cesse pas de fixer mon regard sur sa flamme, même si ça deviens de plus en plus flou…flou…flou…Et soudainement…Il est 10h du matin...Je me re-réveille..!


Et donc, que sont elles tes attentes, apres un tel reve énigme ?


Des attentes je n'en ai plus. J'ai tout laissé sur le sable fin des premiers moments où les rires était libre de voler...Même les larmes sentaient moins l'ego, des larmes fraîches comme l'enfance...Face à l'impossible retour au pays, rien ne vaut la contrainte...L'attente.

Je ne pouvais pas accepter de finir mon corps en éclats de verre. Il fallait mourir tout en restant intacte, sans fissures, sans trop me défiguré, et là fut la révélation: Vouloir la mort à force d'aimer une certaine conception de la vie qui ne vient pas. Là je me suis révélé. A cet instant précis j'ai su que tu portais mon morceau de terre, la terre que je me suis promis de trouver. Là, j'ai dressé mon drapeau flottant, blanc comme l'enfance. Courir n'avait plus de sens, la peur avait changé de couleur, moins sombre, moins glacial, moins sauvage... La sérénité.


Aymen, N'as tu jamais cherché une terre de substitution ?


- Avec les années, du recul, et un sens aigu de l'orientation, je peux l'avouer, j'ai tourné en rond pendant un certain temps. J'ai cru trouver dans l'amour des autres quelques poignées de terre suffisante pour y dresser mon drapeau... mais à chaque fois le mirage me réveille. J'ai couru à contre souffle, à contre-courant surtout... J'ai couru à perdre les genoux.
 L'amour et une terre sans contours, trop vague ou trop dense pour s'y trouver un chez soi. L'amour est fait pour y croire même si tu ne crois plus à l’être humain. C'est le cas pour moi et les preuves ne cessent pas de faire la queue a mon existence. Il est temps pour trouver une terre de substitution ? J’avoue que par mon envie et mon principe d’indépendance, j’en ai besoin. Mais une substitution ? Non, car si la substitution fait parti de mes stratégies, j’aurais déjà une terre au moins, déjà prête a l’exploit. On vien d’avouer qu’ils ont même essayer de me remplacer or qu’ils n’ont pas pu. C’est le geste qui compte en premier lieu. En plus je suis pas obligé de suivre un courant et faire de même..Je me contente d’avouer que je suis maudit, et celle malédiction est vraiment affreuse qu’elle ne cesse pas de me laisser tranquille. Elle s’amuse a creuser des bestioles du néant, dans la terre que j’ai choisis. Et la terre ne peut pas cesser de faire son role depuis que le monde est créé, celui de faire pousser spontanément tout ce qui peut pousser.  « Je ne suis pas responsable, je joue mon rôle dans cette vie » …dit elle...la terre...!




samedi 3 décembre 2011

Un "Dé Sombre" De Transition






Eh bien ! dites-le maintenant, n’ai-je pas raison ? Serait il pas le meilleur des pires choix ? ça était réalisable avant a n’importe quel moment de puis la fissure, mais je n’étais malheureusement pas quelqu’un qui ne calcule que pour son propre intérêt, c’était l’instinct de ne pas vouloir avoir mal que j’éviterais sévèrement être la cause d’un mal. Je n’ai jamais promis a quelqu’un que je serais a lui pour l’éternité, je n’ai jamais raconté a quelqu’un que je parlerais a ses photo dans mon portable la nuit avant que je dors. Malgré cela j’avais en moi tout ce que le statut avait besoin. J’étais un homme de trop au point de ne jamais penser valoriser ou prendre en considération ce faite. La personne elle n’a jamais était importante vu sa classe esthétique ou sociale. Ce qui a était important ce n’était que ces indices de la personne accro a l’indépendance et follement inaccessible.


N’ai-je pas joué dans toute cette histoire le rôle d’un homme de trop ? Quelle stupide cinquième roue de carrosse !… Ah que c’est amer, bien amer ! on attendait le moment du fissure pour que je soi traité d’un tambour qui n’a de massif que sa sonorisation et qui en fin de compte il n’est qu’un tambour creux. On attendait le moment de fissure pour que je soi considéré comme un idiot qui se croit sage, un chien qui aboi quand les caravanes passent, un sale perdant qui est soi disant, décrit le raisin comme amer rien que parce que j’ai pa pu l’atteindre…Oui, mais comme on dis, encore un coup, un seul petit coup de sur estimation, et il n’y aura plus pour moi ni amertume ni douceur.


18 Janvier. Je vais mal depuis. J’écris ces lignes dans mon lit. Hier soir le temps a subitement changé; aujourd’hui il fait chaud, c’est presque une journée d’été. Tout fond, coule et dissout. Une senteur de terre remuée se répand dans l’air ; c’est un parfum chaud, lourd et accablant. La vapeur s’élève de toutes parts. Le soleil vous pique et vous pénètre. Je vais mal. Je sens que je me décompose. J’ai voulu écrire mon journal, et qu’ai-je fait ? J’ai raconté un seul épisode de ma vie. Je me suis trop laissé aller. Des souvenirs effacés se sont éveillés et m’ont entraîné à leur suite. J’ai écrit sans me hâter. Je suis entré dans mille détails, comme si j’avais encore des années devant moi, et voilà que le temps me manque pour continuer. J’entends déjà son crescendo a elle, la fin, menaçant… Il est temps… il est temps !… Et pourquoi regretter ? Qu’importe ce que je conte ? Cela ne revient-il pas au même ? À la vue de la mormoral disparaissent les dernières vanités terrestres.


Je sens que je m’apaise, que je deviens plus simple et plus naturel. C’est trop tard !… Chose étrange ! je m’apaise certainement, mais en même temps… je suis saisi de terreur…, de terreur, oui. À moitié penché sur l’abîme silencieux et béant, avec un corps kadavresque je frémis, je me détourne, je regarde autour de moi avec une attention avide. Chaque objet me devient doublement cher. Je prends congé de chaque petite tache sur mes murs ! Rassasiez vous, mes yeux, pour la dernière fois ! La vie m’échappe ; elle s’éloigne de moi avec une lente régularité, comme le rivage qui fuit le regard du marin.

Toi, Trésor, ma pauvre guitare ; toi, plume, avec laquelle je trace ces lignes, mains qui m’appartenez, je vous vois tous à présent. Vous êtes là… vous voilà… Se pourrait-il… qu’aujourd’hui peut-être que jamais je ne vous revoie plus ? Il est difficile à un être vivant de se dépouiller de la vie ! Pourquoi me caresses-tu, pauvre espoir ? Pourquoi frottes-tu ton front contre le mien ? Pourquoi serres-tu convulsivement ta queue entre tes pattes comme un chien de rue, sans pouvoir détacher de moi tes bons yeux mélancoliques ? Me plaindrais-tu ? ou bien sentirais-tu peut-être que ton maître ne sera bientôt plus ? Ah ! que ne m’est-il donné de reporter ma pensée sur tous mes souvenirs, comme je laisse errer mes yeux sur tous les objets de ma chambre !


Je sais que ces souvenirs sont tristes et insignifiants : mais je n’ai que ceux-là… Un vide, un vide affreux, comme disait les séropositives d’amour… Mon Dieu ! Mon Dieu ! Ce cœur avide et capable d’amour va bientôt cesser de battre… Est-il possible qu’il se taise à jamais sans avoir une seule fois connu le bonheur, sans s’être dilaté une seule fois sous la douce pression de la joie ! Hélas ! C’est impossible, c’est impossible, je le sais. Si du moins, à cette heure, au moment de ma « mormoral ». Si du moins quelque voix triste et amicale me chantait le chant d’adieu de mes propres douleurs, peut-être me réconcilierais-je avec elles dans les bras d’un décembre, sur le rythme d’un « dé sombre » qui subit son jet et qui tourne et tourne. Serait il pas que tous ces déception ne son que le murail de la scène que je subis et que le dé a force de tourner, se fait des claques sévères sur les surfaces de ces murail ? La bonne coté des choses c’est que ça diminue sa vitesse, donc la fin est proche. Avoir encore la foi pour attendre ? Ça je ne peux le garantir. Mais mourir sourdement, sottement… Je crois que je commence à délirer.

J’ai écrit ces deux mots, et je puis à peine m’empêcher de rire. Cette exclamation me semble tirée d’un livre. J’ai l’air de composer une nouvelle sentimentale, ou de terminer une lettre désespérée… C’est demain l’autre 18 Janvier ; et alors ? J’aurais jamais osé dire ce « et alors » si tout n’a pas était victime de caprice et de craquage pour la fausse identité excitante de la féminité. Celle pratiqué par celles que vous avez avoué qu’elles se basent sur leurs égoïsmes pour incarner leurs charmes. Moi je peux distinguer le miel par le gouter, pas par le voir attirer les mouches. Ce dernier s’il est conscient de sa pureté, il attendra qu’il soi remarqué par de vrai dégustateurs. Se montrer les cuisses..les fesses..n’a jamais était un signe d’originalité et de pudeur. Malgré ça on se trouve affaibli par le résultat d’attraction et on veut nous aussi attirer, craquer, envoyer faire foutre, être au niveau de la concurrence de notre entourage, ne jamais être notre propre maitre de nos décisions, que amoureuses, que politique. Se peut-il que je meure demain ? Ce ne serait pas même convenable. Du reste, cela me va Comme le médecin m’a tracassé un jour!

18 Janvier ? Un 7 Novembre émotionnel ; Une émotion a transistor, courant ou ambitions a sens unique. Ma vie est éteinte. Je mormoralais certainement aujourd’hui. Il fait chaud dehors, il fait presque étouffant…, ou bien sont-ce mes poumons qui ne respirent déjà plus ? J’ai joué ma petite comédie du ridicule jusqu’au bout. Le rideau tombe. Je cesse d’être de trop en rentrant dans le néant. Ah ! Comme le soleil est intense ! Ces rayons puissants respirent l’éternité. Il m’est pénible d’écrire… Je jette la plume… Il est temps ! La mormoral ne m’arrive déjà plus avec ce bruit toujours croissant de regrets et d’ultime déception. Je me mormoralise… Vivez, vous autres, c’est ce qui vous importe enfin de compte !

Nous avons trouvé sous ces dernières lignes l’esquisse d’une tête avec des grands dégâts. Aujourd’hui, un jour de Décembre, je prend mon train a 13h, j’aurais pas de quête appart faire arrêter mon « dé sombre ». je tiens a s’accrocher au nombre qu’il va me le donner, j’attendrais pas forcément un « 6 ». je dis pas que y’a pas ceux qui méritent un « 6 » mais ça viens tout seul pour ceux qui méritent. Le faite d’attendre un « 6 » c’est déjà un signe d’égoïsme. Alors qu’est qu’on dit a propos de ceux qui on eu un nombre et au bout de la route ils aurons un tel envi cruel de rejeter le dé. Faut être a la hauteur de ce qu’on demande. Et entre mérite, égoïsme et cruauté…Pousse la condition...! Sinon, Je termine toujours mes damné d’articles avec un titre, que je sens avoir trouver en lui, ce qui a manquer a exprimer.



jeudi 1 décembre 2011

Entre Les "MAUX Croisés" et Le "JE D'échec"






Décembre premier :

Le temps est magnifique aujourd’hui, il est doux et serein ; le soleil se joue gaiement sur les nuages qui fondent. Tout reluit, fume et se dissout ; les moineaux crient comme affolés autour de mes regrets sombres et humides : un air tiède m’irrite la poitrine et me cause une sensation à la fois douce et pénible.

Comme tout les matinées depuis un certain moment, plus je pénètre dans les profondeurs de mon être, plus je regarde attentivement dans ma vie passée, et plus je suis convaincu de la sévère justesse de cette expression. Superflu !… c’est bien cela. Ce mot ne s’applique pas aux autres… Les Hommes (avec un grand H majuscule :) sont ou méchants, ou bons, ou intelligents, ou stupides, ou agréables, ou désagréables ; mais superflus… non. C’est-à-dire, comprenez-moi bien, le monde peut se passer de ces gens-là ! certainement ; mais la superfluité n’est pas leur signe distinctif, et, en parlant d’eux, ce n’est pas le mot « superflu » qui vous vient tout d’abord sur les lèvres. Quant à moi, …c’est tout ce qu’on peut dire : « superflu, ou être surnuméraire », voilà tout. Il est évident que la nature ne comptait pas sur leur apparition.

À l’heure qu’il est, je parle de moi avec calme et sans aucun fiel… C’est une affaire finie ! Pendant tout le cours de mon existence, j’ai trouvé ma place prise, peut-être parce que je ne la cherchais pas là où elle devait être. J’ai été susceptible, timide et irritable comme tous les malades. Il y avait de plus en moi, probablement à cause d’une intention d’un amour-propre excessif qu’il est loin d’être mérité par la gaminerie sociale, ou par suite de l’organisation extra sainte et conservatrice de mon être moral.

Mais ma vie ne peut pas s’empêcher d’un obstacle, d’une bestiole incompréhensible et insurmontable entre mes sentiments, mes idées et l’expression de ces sentiments et de ces idées vis a vie de la personne mis en « je ». Lorsque je me décidais violemment à vaincre cet obstacle, à faire tomber cette barrière, toute ma personne prenait l’empreinte d’une tension pénible. Non seulement je paraissais affecté et guindé, je l’étais réellement ; je sentais cela, et me hâtais de rentrer en moi-même. Un trouble épouvantable s’élevait alors dans mon for intérieur. Je m’analysais jusqu’à la dernière fibre, je me comparais aux autres, je me rappelais les moindres regards, les moindres sourires, les moindres paroles de ceux devant lesquels j’avais voulu briller ; je prenais tout dans le mauvais sens ; je riais amèrement de ma prétention d’être « comme tout le monde, » et au milieu de mon rire je m’affaissais tout à coup, je tombais dans un découragement inepte ; en un mot, je m’agitais sans relâche, comme l’écureuil dans sa roue.

Je passais des journées entières à ce travail infructueux et maussade. Et maintenant dites vous-même, dites, de grâce, à quoi un homme pareil peut être utile ! Pourquoi en est-il ainsi de moi ? Quel est le motif de ces sombres tracasseries intérieures ? Qui le sait ? qui me le dira ?

Trouver un refuge, se faire un nid même temporaire, connaître le charme tranquille des habitudes et des rapports journaliers, c’était un bonheur que moi, homme de trop et sans souvenirs de famille, je n’avais jamais éprouvé jusqu’alors. S’il était possible que quelque chose en moi pût faire une révolte de reconnaissance et de responsabilité chez quelqu’un, et si cette comparaison n’était déjà si usée, je pourrais me résoudre à dire que de ce jour mon âme s’épanouit. Un changement instantané sembla se faire en moi et autour de moi : toute ma vie est sensé etre illuminée par l’amour, oui, ma vie entière, jusqu’aux moindres détails, ainsi qu’une chambre sombre et abandonnée dans laquelle aurait subitement pénétré la lumière. Je me levais et je me couchais, je déjeunais, je fumais mes blondes. Un « moi-même » qui sautillait même en marchant, oui, vraiment, je sautillais, comme s’il m’était tout à coup poussé des ailes aux épaules. Je me rappelle que je n’eus pas un seul instant de doute au sujet du sentiment que m’inspira. Mais hélas, la sainteté elle ne pourra être qu’une arnaque, et les preuves ne cessent pas de faire la queue pour moi. Quand la maladresse et l’irresponsabilité deviendrons le rituel extrême de la cruauté, quand tu dépasse discrètement la « 2emme chance » qui est considérée comme variable universelle indépassable et que ça ne sera qu’une occasion de plus pour accumuler les preuves d’une valorisation qui ne cherche même pas être a la hauteur du geste elle-même, a ce moment là tu n’aura certainement pas de choix appart quitter le champs de bataille laissant tout les bestioles poussé dans une terre qui peut pas être sacrée tant qu’elle laisse pousser des bestioles.

Lorsqu’un homme heureux est complètement sain d’esprit et de cœur, on sait que son cerveau travaille peu. Un sentiment calme et serein, le sentiment de la satisfaction, s’empare de tout son être. Alors si vous croisez par hasard un homme contrairement a ce dernier, vous n’avez pas a l’en vouloir s’il est douteux, parano, dubitatif et inconfident. Il en est envahi, la conscience de sa personnalité lui échappe. « Il nage dans la béatitude », disent les mauvais poètes ; mais lorsque ce « charme » s’évanouit enfin, l’homme éprouve quelquefois un certain dépit, presque un « regret » de s’être avec des personnes qui ne valent pas le coup d’y être, de n’avoir point appelé la réflexion et le souvenir à son aide pour prolonger et doubler ses jouissances, comme si « dans la béatitude » l’homme pouvait trouver qu’il valût la peine de réfléchir sur ses sentiments ! L’homme heureux est comme une mouche au soleil. Aussi m’est-il presque impossible, lorsque je me rappelle ces 10 mois, de retenir dans mon esprit une impression exacte et définie.


Quand On Perd Son Amour, C'est Toujours Une Fille..Qui a Fait Monter Des Marées De Sel à Vos Pupilles..Faut Pas Leur En Vouloir, Ce Ne Sont Que Des Filles..Et Que Bien Trop Souvent, Elles Oublient D'être Gentilles..Car Si L'homme Est Chien, C'est Qu'il Est Plus Fidèle..Plus Fidèle à Des Chattes Qui Se Feront La Belle..Les Filles, C'est Comme La Mer, ça Dépend De La Lune..Ca Va Et ça Revient S'écraser Sur La Dune
(Damien Saez )