mardi 29 novembre 2011

Mes Coins Divins Du Quotidien Incertain





On est Mardi 29 Novembre 2011, arrivé au bureau de bon matin je me suis installé un peut excité car j’ai trouvé que le téléchargement de la discographie de « Sigur Ros »  qui viens de se terminer. 8 Albums + un concert LIVE ça ne pourra être qu’un pur régal. (Je vient de vous poster un exemple en bas)

Pour plus de clarification « Sigur Ros »  est un groupe de Post-Rock islandais. Comment je viens de le croiser ? Pour cela je n’ai pas de choix appart croire a la télépathie ou bien a la Karma. Je dois avouer que c’est ce qui me fallait comme opium ces jours là.

Alors comme tout les matins, je suis fidèle a mes fidélités quotidiennes:

 - fidèle a mon drugstore, 5 Gauloise blonde, je sacrifie mes poumons question de vérifier si le quota « Gauloise, Liberté…Toujours » est vraiment  une évidence ou c’est plutôt de l'arnaque.

 - Fidele a mon serveur mignon de café matinal. Je suis pas pitoyable donc si je dis mignon, ce n’est pas parce qu’il est handicapé mais parce qu’il est mignon vraiment.

 - Je monte mon escalier a bout de souffle, je vide mes poches sur mon bureau, je me sers de ce qui reste de lait concentré dans le frigo pour rendre mon café un peut plus charmant, puis je ne peux pas finalement m’empêcher d’une scène érotique en se servant de mes lèvres pour me chauffer avec une blonde. Je doit surtout suivre les règles de Karma Sutra donc je dois " l’allumer " ; et comme je suis malheureusement  du genre a détester le superficiel et l’imitation, j’ai toujours dans mon casier un paquet allumettes a l’ancienne. Qui aurais imaginé qu’un simple effort de coup de main exigée pour créer un frottement entre deux substances chimiques, peut si simplement créer une flamme aussi charmante et originale qui murmure son étincelle puis se laisse faire rien que pour donner a toi l'orgasme. Par contre, la flamme d'un briquet je la trouve comme les prostitué du cartier Pigalle a Paris, elles vous servent le trou, mais pas le gout.

Après une telle scène, il est impératif de prendre quelque minute supposé consacrer pour une sorte de méditation. Mais y’a pas de méditation tant qu’il y’a encore de bestioles dans la tête et dans l’entourage. Résultat : j’ai pas le choix appart profiter des ces minutes pour, comme toujours, écouter cette petite voix dans ma tête qui veut tout saboter. Je rassure mon patron, il sait déjà que je remplace ces minutes a la fin de la journée.


Attend, de quel voix tu parle ?


Vous voyez celle dont je parle ? Celle qui te dit, “tu n’y arriveras pas”, “les autres ne font pas ça”, “pourquoi tu ne fais pas comme tout le monde, rentre dans le petit moule qu’on t’a préparé, il est un peu petit c’est vrai, mais si tu te recroquevilles un peu, tu pourras rentrer dedans, tu seras bien à l’abri”.

Vous la connaissez cette voix ? Parfois elle se fait plus forte quand votre environnement social n’a pas la même vision que vous de la vie et qu’il refuse votre changement… Pas facile de le nier. Et ce qui rentre dans mon cerveau fait de moi ce que je suis.

Par ce petit principe, j’ai décidé de remettre de l’intelligence comme “input” à ce cerveau. Encore plus de sport, plus de lecture, une meilleure alimentation, plus de repos, et me remettre à écouter mon corps. C’est une évolution du métrosexuel, maintenant je prends soin de ce que je deviens.

 - Prendre du recul pour réexaminer la situation
 - S’entourer de personnes qui nous tirent vers le haut
 - Ecouter la petite voix qui veut tout réussir

Et puis je crois que le moule est vraiment trop petit maintenant. Disons plutôt que je me suis laissé contrôler ma vie par les obligations. Et ça, je l’ai senti quand j’ai commencé à vivre en réaction.


Que veux-tu dire par « Vivre en réaction » ?


Quand l’impulsion vient de ce qui nous entoure. On vérifie nos mails, nos messages facebook, que notre chef nous donne des objectifs. On attend impatiemment que les autres nous stimulent… Outch ! Mauvaise habitude…
On se retrouve avec du temps uniquement consacré aux autres… Et à accepter de vivre comme ça, on se retrouve un jour avec trop d’obligations, fournisseur officiel de nos excuses. “Mais tu comprends pas, j’ai pas le temps moi”, “J’ai une famille, du travail, j’ai des amis, j’ai ci, j’ai ça…”

Mais le changement est radical quand le moteur ne vient plus des autres, mais de nos désirs, de soi. Et puis il faut savoir s’arrêter, comme les athlètes qui gèrent leur temps de repos.


Et en quoi tout cela t’a aidé, Aymen ?


Prendre de vraies décisions  Un homme comprend et respecte le pouvoir du choix. Il vit une vie qu’il façonne lui-même. Il sait que sa vie stagne quand il ne décide pas et que sa vie s’épanouit quand il choisit un chemin bien défini.

Quand un homme prend une décision, il s’ouvre des portes et ferme celles qu’il ne veut pas. Il s’approche de plus en plus de sa cible comme un missile téléguidé. Il n’a aucune garantie d’atteindre sa cible, et il le sait, mais il n’a pas besoin de telles garanties. Il apprécie simplement le fait de prendre des décisions et cette confiance en soi qui vaccine tous regrets.

Un homme n’a pas besoin de l’approbation des autres. Il est prêt à suivre son cœur partout où il l’emmènera. Quand un homme suit son chemin, le fait que le monde entier soit contre lui n’a que peu de conséquences.


Alors soit tu es bourré, soit tu vise la solitude divine, non ?


Ce que vous ne savez pas c’est qu’en vivant seul, je me met en danger, certe. Je sort de qu’on appelle notre « zone de confort ». Ce n’est plus les mêmes repères, plus le même environnement et plus aussi facile sans mes soit disant amis avec qui parler. A qui parler alors ? La réponse est simple : J’ai une bonne nouvelle pour vous comme pour moi, d’autres personnes se sont « solitudé » hier ou même aujourd’hui, je serais pas le seul ce qui est sûre. Y’aura de la foule et de la compagnie même en matière de la solitude. Et donc rencontrer du monde.

Ces gens là adorent rencontrer de nouvelles personnes  « intéressantes ». C’est généralement la marque d’une bonne solitude constructive. On vous demandera où sont vos amis. Vous pouvez toujours mentir, mais ce n’est pas le but. Soyez honnête. C’est même une noble cause pour ceux qui comprennent. Car qu’on l’admet ou pas, y’a pas de société, y'a des moments sociaux. Y’a pas d’amis, y’a des moments d’amitié. Y’a pas d’amant que tu désire, y’a des moments d’amour. Tout est relié a une sorte de « date de validité » tout comme ma boite de lait concentré. Car soit elle fini, soit c’est sa date de validité qui lui mettras fin.

 Le terme « moment » est un signe de partiel, que ça soit en société, en amitié ou en amour, si t’es choisis ce n’est que pour viser le mieux que toi. Tu ne sera qu’une masse a remplir un vide, ou une quête d’autosatisfaction ou un outil de flatterie que nul instinct humain ne peut être fidele a la même source, soi l’objet d’une utilité ou un service.

Finalement, s’engager a une telle solitude divine, ce n’est qu’une garantie que, une fois plongé dans cette communauté sectaire, tu seras au moins rassuré que tu n’es pas le seul. Ce qui de guide a conclure que ceux que tu les a rejoint, et ceux qui vont te rejoindre. Ce sont que des personnes comme toi ; des personnes que le « moment » ne les satisfait pas. Que ce qui les importe, et la chose dont ils ont un soif mortel, ce n’est rien que le « divin » même si c’est la solitude qui est a l’enjeu.







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